Source : Partenaire EOS ALLOCATIONS – Conseil indépendant en allocation d’actifs
« Les informations présentées ici ont un caractère exclusivement indicatif. Elles ne constituent pas un conseil en investissement. Les informations n’ont aucune valeur contractuelle et la responsabilité de Ciméa Patrimoine ne saurait être mise en cause en raison de son contenu. Les performances passées ne préjugent pas des performances futures.
Les investissements présentent notamment un risque de perte en capital. Il convient de vous rapprocher de vos conseillers financiers, juridiques et fiscaux qui procéderont à une analyse de votre situation.
Actions : zone de turbulences sur les marchés
Après une année 2021 exceptionnelle, le réveil est difficile pour les places boursières. De part et d’autre de l’Atlantique, les marchés accusent le coup avec une chute de -3.9% en Europe et de -5.1% aux Etats-Unis.
La sanction aurait pu être encore plus forte sans l’annonce des résultats des géants de la tech américaine (Apple, Microsoft) en fin de mois, et des investisseurs profitant de rachats à bon compte. Du côté des pays émergents, la reprise se fait toujours attendre (-1.95% MSCI EM).
Sur le Vieux Continent, c’est le secteur de l’énergie qui performe le mieux dans cette période de tensions géopolitiques (+13%). Profitant du contexte de hausse des taux, les financières tirent leur épingle du jeu (+3.90%), idem pour les télécoms qui ont bien résisté aux soubresauts des marchés (+1.48%). A contrario, c’est la chute libre pour le secteur technologique (-12.68% !). Même son de cloche pour l’industrie (-8.60%) et la santé (-5.91%) qui décrochent après avoir délivré de bons résultats en décembre.
Autre fait marquant de ce début d’année 2022 : le retour en grâce du style value (actions décotées +4.23%) au détriment de l’approche “croissance” (-9.44%). En cause, la forte rotation sectorielle en faveur des secteurs énergétiques et financiers, ainsi que la purge dans le secteur technologique ayant entraînée le déclin des valeurs “croissance” au profit de leurs consoeurs.
Enfin, les grandes capitalisations limitent la casse (-2.41%), tandis que les petites capitalisations plongent sur ce mois de janvier (-6.79%).