Actions : malgré une forte volatilité, les marchés retombent sur leurs pieds
Après un nouvel épisode de montagnes russes, les actifs risqués, en proie au doute concernant l’inflation, terminent sur un statu quo. Le S&P 500, après avoir enregistré sa plus forte baisse journalière depuis près de deux ans (-4%), est entré provisoirement en “bear market” (baisse supérieure à -20%), avant de se stabiliser et rebondir fortement en fin de mois.
Dans un environnement chahuté, l’Europe parvient à tirer son épingle du jeu et affiche une progression de +0.3%, contrairement au pays de l’Oncle Sam qui abandonne -2.4%. Les émergents sortent la tête de l’eau (+0.16% MSCI EM), à la faveur d’un léger assouplissement des mesures sanitaires en Chine et des bons résultats du Brésil et de l’Inde.
Sur le Vieux Continent, la hausse du secteur énergétique (+10.3%!) est d’autant plus spectaculaire qu’elle est la seule thématique à avoir véritablement su provoquer l’attrait des investisseurs. A contrario, les télécoms (+1.34%), les financières (+0.65%) et les matériaux (+0.3%) signent une timide performance. La consommation de base, qui avait pourtant bien performé le mois dernier, replonge (-4.4%), suivie de près par la santé (-3.8%) et la technologie (-3.7%), qui souffrent particulièrement des discours agressifs de la part des banques centrales.