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Le baromètre Ciméa de novembre 2019… nouvelle baisse des taux

13 Nov
Actu Indicateurs Financiers - Cimea Patrimoine

Nouvelle baisse des taux de la Réserve fédérale américaine, accord trouvé entre les négociateurs britanniques et européens, reprise du dialogue entre la Chine et les États-Unis… Donald Trump a même déclaré «Il n’y a rien de plus grand que ce que nous faisons avec la Chine». Et peut-être l’essentiel : les indicateurs avancés de l’économie qui chutent depuis près d’un an ont enfin cessé de se dégrader. Ce mois d’octobre a donc été riche en bonnes surprises, il n’en fallait pas moins pour que les marchés repartent à la hausse.

 

L’allocation tactique


ACTIONS : le plafond de verre est brisé

Les marchés actions ont très bien réagi aux événements du mois d’octobre, les performances sont au rendez-vous. L’indice japonais est encore en tête des principaux indices mondiaux ce mois-ci : le Nikkei 225 progresse de +5% sur le mois. Il est suivi dans l’ordre par les marchés émergents (MSCI EM : +4,05%), l’indice allemand (DAX 30 : +3,88%), le S&P500 (+2,35%) et le CAC40 (+1,55%).

Les indices mondiaux ont été tirés vers le haut par plusieurs facteurs. Tout d’abord, la reprise du dialogue entre les États-Unis et la Chine ont rassuré les investisseurs, tout comme l’accord trouvé entre les négociateurs britanniques et européens. Cependant, le parlement britannique a contraint Boris Johnson à demander un report du Brexit : la date butoir du 31 octobre a été repoussée au 31 janvier. Le 12 décembre se tiendront aussi les élections générales anticipées demandées par «BoJo» afin d’avoir une majorité et de voter l’accord du Brexit. Le Brexit et la guerre commerciale seront donc encore au centre des préoccupations des marchés actions ces prochains mois.

Autre facteur important ayant tiré la performance des indices vers le haut : la stabilisation et l’arrêt de la dégradation des indicateurs avancés de l’économie, alors qu’ils baissaient continuellement depuis près d’un an. L’amélioration de ces indicateurs a logiquement favorisé les secteurs les plus cycliques comme l’industrie (MSCI Europe Industrials : +3,70%) ou la consommation discrétionnaire (MSCI Europe Consumer Disc : +3,89%).

Les publications de résultats des entreprises ont été très hétérogènes, elles ont tout de même permis au S&P500 de franchir des niveaux historiques : certaines très grosses capitalisations ont eu de bonnes publications à l’image d’Apple et Facebook. Par ailleurs, l’écart de valorisation entre les grandes capitalisations et les petites s’est légèrement réduit, ces dernières ayant mieux performé sur le mois. Au global, le style value (valeurs décotées) surperforme légèrement les valeurs de croissance (valeurs dont la croissance des bénéfices est supérieure au marché). En revanche, dans le détail, certaines valeurs de croissance, notamment «croissance défensive» comme le secteur de la consommation de base (Danone, Nestlé…) ont particulièrement souffert, le secteur perd (-3,5%). Ce sont vraiment les secteurs défensifs qui ont souffert ce mois-ci.

 

OBLIGATIONS : remontée progressive des taux et baisse des spreads de crédit

Les rendements du marché obligataire ont été sensibles aux mêmes événements que le marché actions ce mois-ci. Côté taux, le rendement de l’obligation souveraine américaine à 10 ans a augmenté de +0,10% sur le mois pour finir proche de +1,8%, tout comme le taux à 10 ans français et allemand qui ont progressé respectivement de +0,215% et +0,217%. Toutefois la hausse aurait pu être plus importante si la Réserve fédérale américaine n’avait pas baissé ses taux en toute fin de mois (le 30 octobre) de 25 points de base (0,25%). Cette baisse de taux de la part de la banque centrale américaine devrait être la dernière de l’année, d’autant plus que l’économie américaine semble résiliente. L’ajustement de milieu de cycle de la FED a conduit depuis le début de l’année à une réduction des taux directeurs de la banque centrale de -0,75%.

Du côté des obligations d’entreprise, les spreads de crédit (différence entre une obligation d’entreprise et une obligation d’état sans risque) ont baissé ce mois-ci.

 

MATIÈRES PREMIÈRES : hausse globale

La stabilisation des indicateurs avancés de l’économie, le rebond de l’activité manufacturière en Chine et l’amélioration globale de la géopolitique semblent amener le pétrole sur une tendance haussière. En effet, le prix du pétrole est fortement lié à l’offre et à la demande, une économie mondiale en meilleure santé augmente la demande en pétrole et donc les prix. C’est ce qui semble se passer : le pétrole brut WTI augmente de +1,83% sur le mois, cependant le pétrole Brent reste à la traine (-0,28%).

Les métaux précieux connaissent aussi des performances positives. A l’image de l’argent qui s’adjuge +5,11% sur le mois ou l’or qui progresse de +1,62%. Depuis le mois d’août, l’or fluctue dans un intervalle de plus ou moins 4% autour de 1500 dollars l’once. Fin octobre, il valait 1511 dollars l’once.

Le gaz naturel connait la plus forte hausse des principales matières premières (+15,49%), sa performance depuis le début de l’année reste tout de même négative à -9,76%.

 

Macro-économie


Source : Partenaire EOS ALLOCATIONS – Conseil indépendant en allocation d’actifs

La tendance des indicateurs macroéconomiques est globalement meilleure que les mois précédents. Les PMI (indicateurs avancés de l’activité) des États-Unis et de l’Europe ont arrêté de se dégrader, ce qui devrait permettre une stabilisation ou une hausse tant attendue. Là encore ce sont les avancées sur le Brexit et sur la guerre sino-commerciale qui ont rassuré les entreprises. Attention, même si les indicateurs se sont retournés à la hausse, il ne faut pas crier victoire trop vite. Par exemple, la confiance des consommateurs, que ce soit en Europe ou aux États-Unis est légèrement à la baisse alors que c’est les consommateurs eux-mêmes qui soutiennent l’économie américaine.

 

Préconisations


Général

Indicateur Barometre General Cimea Patrimoine

La macro-économie se dégrade, c’est un fait. Toutefois le marché est positionné de manière très défensive. Toute amélioration de la situation sur les sujets du moment (Brexit, guerre commerciale, macro) pourrait entrainer une hausse des marchés.
CONCLUSION : dynamisation des profils.

Actions

Allocation cœur :
• Légère préférence pour la zone Euro (valorisation).
• Nous revenons sur le style value (valorisation extrêmement basse).
Allocation satellite:
• Actions émergentes : positif mais attention à la recrudescence de la guerre commerciale.
Obligations Souveraines

• Pays développés : il faut rester à l’écart.
• Pays émergents : rendements attractifs mais la crise argentine remet de la tension sur le segment.

 

 

Obligations Entreprises

• Les primes de crédit reviennent sur les plus bas.
• Il vaut mieux rester globalement à l’écart. Le segment est peu liquide.

 

Matières Premières

• Si le cycle s’essouffle, la classe d’actifs est à risque.
• Les rendements réels négatifs sur les pays développés sont un facteur de soutien à l’or. La résistance moyen terme a été cassée, ce qui est positif.

 

À surveiller


  • Guerre commerciale
    Un accord pourrait voir le jour entre les états-Unis et la Chine, Donald Trump a même déclaré : «Il n’y a rien de plus grand que ce que nous faisons avec la Chine».
  • Brexit
    A la demande de Boris Johnson, des élections générales auront lieu le 12 décembre. La date fatidique du Brexit est repoussée au 31 janvier.
  • Indicateurs économiques
    Le retournement des PMI (indicateurs avancés de l’activité) américains et européens est-il durable ?
Source : Partenaire EOS ALLOCATIONS – Conseil indépendant en allocation d’actifs
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